Good morning, Vietnam !


Nous partons de Katmandou le 9 mars pour notre deuxième destination: le Vietnam ! Le premier vol vers Kuala Lumpur est plutôt mouvementé car nous sommes assis au milieu d’un groupe d’une centaine d’hommes népalais qui doivent vivre leur premier trajet en avion. C’est le souk avant le décollage, pas un bruit pendant le décollage, puis de nouveau le souk quand l’avion se stabilise. A un moment toutes les rangées se ruent sur les hublots de l’aile droite pour voir le soleil se coucher manquant, évidement, de faire basculer l’avion ! Enfin, pas un bruit pendant l’atterrissage si ce n’est, cela va sans dire, les éructations et crachats dans les mouchoirs qui ont eu cours pendant tout le vol puis, délivrance, nous arrivons et pouvons sortir de ce souk / bus local volant où nous étions confinés depuis plus de 5 heures.

La zone de transit international de l’aéroport de Kuala Lumpur est immense, propre et très confortable. Tellement confortable que je finis par dormir par terre, comme 90% des voyageurs présents. 3 heures plus tard, c’est avec beaucoup de peine que nous quittons notre cocon de transit pour embarquer pour le Vietnam.

Hanoi

Nous arrivons à Hanoï complètement décalqués. Notre chambre à l’auberge est dans un dortoir composé de lits doubles avec des matelas ultra confortables. Ça change du Népal ! Nous nous installons pour une sieste qu’il m’est impossible de faire car je suis en train de finir de lire Flash que Louis-Alban m’a prêté après l’avoir lu. L’histoire de ce garçon qui finit junkie au Népal est complètement folle.

En fin d’après-midi nous sortons nous balader autour du lac Hoan Kien situé au centre de la ville. Les klaxons sont maîtrisés, il fait bon, nous sommes samedi et les gens marchent autour du lac tranquillement, nous avons un premier aperçu très agréable de la ville.

Nous partons ensuite dans la vieille ville que nous imaginions plus … vieille que ce que nous découvrons ! Il est difficile de regarder en haut des bâtiments car il faut faire attention à la circulation et pourtant beaucoup d’immeubles valent le détour. Certains sont si vétustes que l’on se demande comment ils tiennent encore debout et d’autres ont une belle architecture. Ici les trottoirs existent mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons les emprunter. En effet, les magasins dégoulinent dessus et ils font également office de parking pour scooters. Les gens vivent dans la rue, assis sur de minuscules chaises ou tabourets en plastique rouge ou bleu. Tout le monde mange ou boit du café. Nous finissons notre balade en choisissant au hasard une gargote dans laquelle nous dînons un pho délicieux et bien relevé puis allons boire une bière en terrasse / sur route. La vie nocturne nous avait manqué !

Le lendemain nous partons vers 9h30 pour aller visiter le mausolée de Ho Chi Minh qui ferme à 11h30. Grave erreur ! Nous aurions dû nous lever à 5h30 pour espérer ne pas faire la queue! Nous arrivons devant l’entrée et nous retrouvons face à une file interminable composée d’une majorité de vietnamiens. Elle s’arrête au croisement d’une rue et repart de plus belle de l’autre côté. Nous longeons cette marée humaine organisée pendant 20 bonnes minutes avant d’en trouver le bout. Il est 10h et nous décidons d’attendre, sans grande illusion sur nos chances d’entrer dans le parc. Pourtant, après environ 1h30 d’attente, juste à temps et grâce à une gestion quasi militaire de la file d’attente, nous entrons dans le site.

Sacs, appareils photos, nous devons tous laisser à l’entrée car rien ne peut pénétrer dans le mausolée. Les vietnamiens font la queue de manière presque religieuse. Il y a des enfants partout. Nous nous engageons dans le bâtiment gardé par des militaires en beaux costumes blancs et montons quelques marches qui nous amènent dans une salle très sombre. Nous sommes toujours en ligne et défilons devant le corps d’Ho Chi Minh présenté en contrebas dans un rectangle en verre gardé par quatre soldats immobiles. On ne sait pas qui des soldats ou du leader vietnamien est le plus mort ou le plus endormi ! C’est étonnant de se dire que cet homme avait pour dernière volonté celle d’être incinéré. C’est plutôt raté ! Son seul moment de répit est son voyage en Russie chaque année pendant 3 mois pour recevoir des soins de conservation.

Une fois sortis du parc de l’oncle Ho, nous nous baladons, déjeunons un bon repas à la mode de Hue, puis allons visiter le temple de la Littérature, une université confucéenne fondée en 1070 et le musée des beaux-arts où nous avons le plaisir d’admirer de superbes peintures sur soie et de magnifiques laques sur bois.

 

Nous finissons la journée assez tôt et nous dirigeons dans un café pour boire notre premier cà phê trung, le café à l’oeuf. C’est très onctueux et très gourmand.

A 20 heures, nous nous dirigeons au théâtre des marionnettes sur l’eau où nous avons réservé des sièges. Nous étions un peu sceptiques sur ce spectacle qui nous semblait très touristique mais le guide le recommandait chaudement. A raison ! C’est très joli à regarder et nous passons un bon moment. Nous allons ensuite dîner dans un petit restaurant de rue très bien noté sur Trip Advisor. C’est bon mais sans plus. Mon pho aux fruits de mer n’a pas grand intérêt et la soupe de maïs au poulet de Louis-Alban est bonne mais il reste sur sa faim.

Le lendemain nous allons goûter la deuxième spécialité de café du pays, le café au lait concentré sucré. C’est très bon et cela va devenir notre boisson numéro 1 du voyage (talonnée par tous les types de bière que nous devons tester et qui sont 3 fois moins chères que les plats) !

Nous nous dirigeons ensuite vers le musée de la femme de Hanoï. Ce musée vaut vraiment le coup et il est très bien organisé. Chaque étage traite d’un thème différent (le mariage et les enfants, la nourriture, la guerre et la mode) et il est très bien documenté. Nous l’apprécions tous les deux beaucoup et en ressortons plein d’admiration pour ces femmes qui ont fait preuve d’un courage incroyable lors de la guerre. Nous en ressortons aussi sous la pluie et courrons nous réfugier dans une échoppe qui vend des banh mih. Ce sont les sandwichs vietnamiens typiques composés d’une baguette, héritage des colonies, et de plusieurs types de garniture, du pâté dans le nôtre.

Enfin, je fais l’achat d’un nouveau pantalon car j’ai dû jeter mon pyjama népalais pour cause d’énorme trou sur les fesses. Chose étrange, le pantalon que j’achète est vraiment trop long pour moi … Alors que nous dépassons les vietnamiens d’une bonne tête.

Nous rentrons à l’auberge où nous attendent Toan, notre chauffeur, et Yen, une étudiante en médecine, qui sont venus nous chercher pour notre accompagner jusqu’à Haiphong. Quel luxe !

Haiphong

Nous arrivons à Haiphong après un voyage très, très agréable bien calés au fond de notre grosse voiture. Toan nous dépose à notre hôtel et Madame Hien nous rejoint. C’est la directrice des relations internationales et du département des langues étrangères de l’université de médecine et de pharmacie de Haiphong. Nous partons au restaurant tous les 5 et passons une très bonne soirée où nous dînons plus que nous ne le faisons tous les deux d’habitude. Nous mangeons autour d’un autocuiseur intégré à la table dans lequel les serveurs mettent les plats à cuire sur une grille au fur et à mesure du dîner. C’est un peu comme un barbecue coréen mais en version vapeur et c’est apparemment nouveau à Haiphong ! Sous la grille des plats le serveur a placé du riz sec en début de repas. Ce riz va cuire pendant tout le dîner et prendre le jus de tous les plats que nous aurons mangé.

A la fin du dîner, après le riz parfumé aux différents plats, nous faisons un récapitulatif du programme bien rempli que Madame Hien a concocté pour nos quelques jours dans la ville.

Le lendemain, notre programme commence en effet par une visite de l’hôpital universitaire de Haiphong dans lequel Papa travaillait dans le cadre de l’association franco-vietnamienne. Nous nous y rendons en voiture, ce qui nous prend à peu près 7 minutes.

Nous démarrons la journée dans une immense salle de réunion où le Professeur Linh nous accueille avec un discours très émouvant et chaleureux.  Plusieurs personnes sont présentes dont petite Lien qui a habité quelques mois à Cenon pour un stage il y a plusieurs années. Nous visitons ensuite plusieurs services de l’hôpital et sommes présentés à beaucoup de personnes. C’est très intéressant d’apprendre et de voir le fonctionnement de cet hôpital.

Après la visite, à 11h30, nous nous reprenons la voiture pour aller déjeuner. Nous arrivons dans la cour d’un bâtiment cossu et sommes accueillis par des serveurs zélés ainsi que par des rangées de bouteilles de cognac exposées dans des vitrines. Ce n’est pas trop le genre de restaurant où nous allons d’habitude ! C’est un honneur d’être invité là-bas et nous apprenons, est-ce vraiment étonnant, que ce restaurant était l’un des préférés de Papa. Nous déjeunons avec Madame Hien, le Professeur Linh, petite Lien, le directeur des achats de l’hôpital et nos deux chauffeurs. Le déjeuner est très sympathique et très copieux…

En effet, ce que nous pensions être le plat principal, à savoir du magret d’oie fumé, plusieurs énormes plats de crudités, des brochettes de crevettes grillés, des écrevisses bouillies, n’est en fait que l’entrée. Un grand plat contenant de l’anguille grillée arrive. Il est suivi d’un autre plat de porc aux légumes spécialement pour Louis-Alban dont tout le monde connaît désormais l’allergie aux fruits de mer. Pas de bol dans une ville portuaire mais tous nos hôtes tiendront absolument à lui trouver des plats de substitution (alors qu’il essaie de s’y opposer à chaque fois car il n’a plus faim).

L’anguille se mange enroulée dans des feuilles de riz que nous garnissons nous même de quelques légumes coupés en tranche et de plusieurs herbes. C’est délicieux. Louis-Alban mange son plat et en propose à tout le monde, mais personne n’en veut… C’est son plat ! En plus un serveur arrive avec une énorme marmite contenant de la soupe de poisson, un plat d’omelette, un saladier de riz et un plat de tranches de porc grillé… On n’en peut plus ! Et tout le monde nous ressert tout le temps ! Finalement, les serveurs amènent un petit plat de tranches de pamplemousse qui annonce la fin de repas. Amen !

Ce déjeuner fut délicieux et gargantuesque. Nous étions loin de nous imaginer que cela allait se reproduire à chaque repas pendant tout notre séjour !! Après un café partagé avec nos hôtes, nous sommes raccompagnés à l’hôtel pour nous reposer de ce festin et être d’attaque pour nos premiers cours de français.

A 15 heures pétantes, notre chauffeur nous accompagne à l’université où nous retrouvons Madame Hien qui nous explique ce qu’elle attend de nous. Nous avons ensuite rendez-vous avec une classe d’étudiants en 3ème année de médecine. Le professeur est présent. Tout le monde nous questionne sur nous, notre vie, notre travail (difficile d’expliquer que nous l’avons tous les deux quitté) et nous posons le même genre de question pour qu’un dialogue s’installe avec les élèves afin de leur faire pratiquer la langue. A la fin du cours, plusieurs étudiantes nous invitent à dîner dans la semaine. Nous acceptons avec grand plaisir.

D’ailleurs nous retrouvons petite Lien ce soir-là pour dîner. Après que Toan nous ait raccompagnés à l’hôtel, elle vient nous chercher en taxi et nous amène dans une petite gargote au bord de la route où nous dînons dehors sur une petite table en plastique. Le dîner est composé de nems au crabe ou porc accompagnés de nouilles de riz, de tranches de porc grillé et de salade. C’est délicieux (encore une fois, je sais) et très copieux. Après le dîner nous rejoignons, en taxi, le groupe d’anglais de l’amie de Lien qui a dîné avec nous. Tout le monde est au milk-shake, c’est marrant. Nous discutons un petit moment avec tous ces gens qui se retrouvent quelques soirs par semaine pour améliorer leur anglais avant de tomber de fatigue et rentrer à l’hôtel en taxi.

Le lendemain, notre chauffeur nous attend à 9h pile pour nous amener à Kien An, un hôpital situé en banlieue de Haïphong. Les médecins de l’association y travaillent également. Nous sommes accueillis par deux jeunes femmes médecins qui parlent français et le vice-directeur de l’hôpital, qui est chirurgien, vient nous dire un mot d’accueil rapide avant de repartir en opération. Nous visitons plusieurs services de l’hôpital puis les deux médecins nous amènent grimper une colline de laquelle nous devrions voir un joli panorama des environs.

Sur le chemin, elles s’arrêtent acheter des fruits et dès que nous demandons le nom de tel ou tel fruit, elles nous l’achètent. Nous nous retrouvons avec 6 bons kilos de fruits pour une balade d’une heure. Ça semble raisonnable.

La vue depuis la colline ne vaut finalement pas vraiment le coup, car il s’est mis à pleuvoir sur le chemin, mais certains fruits valaient le détour ! Et surtout nous ne sommes pas mécontents de marcher un peu …! Nous rentrons à l’hôpital après une petite heure de balade et Toan nous récupère pour nous amener au restaurant pour déjeuner. Nous n’avons pas faim. L’un des médecin qui nous accompagne depuis le début de la journée et une autre médecin que nous rencontrons dans la voiture nous accompagnent.

Le déjeuner fut mémorable. Nous arrivons dans un restaurant situé dans une banlieue pavillonnaire à quelques kilomètres de l’hôpital. Nous sommes visiblement en retard et le vice-directeur nous attend depuis une petite demi-heure. Cela ne semble pas être un problème car il nous apprend que beaucoup de ses amis déjeunent aussi au restaurant et qu’il a pu trinquer avec eux en nous attendant.

D’ailleurs, à peine sommes-nous assis à notre table qu’il commande une bouteille de blanc et une bouteille en plastique d’alcool de riz. Le déjeuner s’annonce festif et savoureux car selon nos hôtes ce restaurant sert les meilleurs fruits de mer de la ville. Bien sûr, malgré les protestations de Louis-Alban, ils lui commandent tout de même un plat de viande pour lui tout seul !

Le déjeuner débute avec des brochettes de crevettes, des énormes crabes bouillis, des salades de crevettes, des crudités… Je réussis à ne manger qu’un crabe alors que l’on tente de m’en donner plusieurs mais on me refile toutes les brochettes. Puis, comme la veille, on nous apporte un énorme poisson sur un grill. On le mange en le roulant dans des feuilles de riz et c’est quand même vraiment bon. Louis-Alban doit lui manger un poulet entier qui vient d’arriver sur un plat. Entier, c’est-à-dire de la tête jusqu’aux pattes, juste sans les plumes. L’une des médecins propose d’ailleurs de fêter l’arrivée de ce plat avec un shot d’alcool de riz. Et nous n’en sommes pas à notre premier !

C’est très amusant car, en plus de faire des culs secs de vin blancs et d’alcool de riz tous ensemble, nos hôtes nous proposent à tour de rôle des shots privés. Par exemple, le vice-directeur propose un shot privé à Louis-Alban pour trinquer au fait qu’ils sont tous les deux des hommes forts… Puis nous prenons un shot privé avec des amis du vice-directeur qui viennent nous saluer. Pendant ces shots privés, ceux qui ne sont pas invités à participer ne doivent pas boire. Autant dire que bizarrement on ne nous invite jamais à ne pas participer !

Le déjeuner se poursuit avec une soupe de poisson et un plat de riz, comme la veille. Nous apprendrons plus tard que c’est le déroulé des repas de la campagne dans la région. Plusieurs grosses “entrées”, un poisson grillé à rouler dans des feuilles de riz, une soupe de poisson avec du riz et enfin du pamplemousse qui sonne le glas du déjeuner. Encore une fois nous avons beaucoup trop mangé et cette fois en plus nous avons beaucoup trop bu.

Toan nous ramène à l’université où nous arrivons pas très frais. De manière surprenante les cours se passent très bien et nous sommes à fond. Nous rencontrons Hanh et Kien, deux jeunes médecins qui partent étudier à Brest en avril puis nous donnons un autre cours à des lycéens. Nous finissons à 18h30 et réalisons que nous avons rendez-vous avec les étudiantes de 3ème année pour aller … dîner. Elles viennent nous chercher et nous montons sur leur scooter direction un restaurant de nems comme ceux que nous avons mangés avec petite Lien. C’est très bon et bien suffisant mais après ce restaurant, elles nous amènent prendre un dessert dans un autre restaurant. Là aussi c’est très bon. Nous goûtons un yaourt avec des petits morceaux de gélatine et de fruits. Nous sommes repus et fatigués mais les suivons jusqu’à la librairie où elles veulent nous amener pour regarder des livres. Elles sont hyper sympas et très attachantes et nous sommes très contents de pouvoir parler français avec elles. Nous rentrons quelques temps après à notre hôtel, à pied, et nous nous écroulons.

Le lendemain nous allons visiter l’hôpital maritime de Haiphong qui est le troisième hôpital dans lequel les médecins de l’association travaillent lorsqu’ils sont en mission. Nous sommes accueillis par Mme Ganh, la secrétaire de direction. Elle nous fait visiter les bâtiments rapidement puis nous amène, en voiture, visiter Haiphong. Nous nous arrêtons d’abord dans un joli temple puis à l’opéra construit par les français. Nous reprenons ensuite la voiture pour aller déjeuner car il est 11h30 et qu’il faut bien déjeuner. Nous nous asseyons dans une petite gargote au marché pour manger des nems puis dans une autre pour manger des gâteaux puis dans une troisième pour manger un autre dessert à base de lait de soja et de fruits comme la vieille. D’habitude nous savons dire non, mais depuis que nous sommes à Haiphong c’est impossible. Les gens sont plutôt insistants, nous n’avons pas envie de les froisser et puis, c’est vraiment bon…!

Nous avons un nouveau cours avec Hanh l’après-midi puis avec des étudiants en 4ème année de médecine. Cela se passe très bien, les étudiants sont très sympas. Le cours avec les 4ème année consiste à discuter avec les élèves puis à les faire parler sur des textes qu’ils auront à préparer pour leur examen de français. L’un de ces textes parle de télé-travail. C’est un concept bien éloigné de leur quotidien sachant qu’ils vont être médecins ou de celui de leurs parents pour la plupart des agriculteurs.

Le soir, Hanh vient nous chercher en voiture et nous allons dîner avec elle, son mari et Kien. Nous dînons à nouveau un repas de la campagne composé d’une multitude d’entrées, de plats spéciaux pour Louis-Alban, un poisson grillé, de la soupe, du riz puis les morceaux de pamplemousse libérateurs ! C’est encore excellent et nous passons une très bonne soirée. Le fils de Hanh est là, il est 4 ans. Il est très mignon et timide au début puis il finit par interagir avec nous. Au Vietnam les gens vont souvent au restaurant avec leurs enfants. Comme dit plus haut, Hahn et Kien partent à Brest en avril. Leur séjour va durer 10 mois. Hanh laisse donc son fils seul avec son mari pendant cette période et Kien laisse son bébé de 6 mois à sa femme. C’est très courageux !

Le lendemain Madame Hien nous rejoint à l’hôtel avec des cadeaux en souvenir de notre séjour. Ce sont deux petites baguettes de pain et un paquet de madeleines qu’elle est allée chercher à la boulangerie. C’est vraiment très gentil de sa part de tout le temps penser à nous (elle nous avait déjà apporté plusieurs kilos de fruit en début de séjour). Elle nous amène ensuite visiter la ville en 4×4. Nous faisons un arrêt à la maison communale, passons devant la statue de la femme fondatrice de Haiphong puis le chauffeur nous dépose devant un marché pour que nous le visitions. Après cette visite, nous nous rendons au marché de la veille car Madame Hien veut nous y faire découvrir la gastronomie de la ville en goûtant des plats de stand en stand. OK pour nous…

Hanh et Kien nous rejoignent et nous commençons notre voyage culinaire en nous arrêtant dans toutes les échoppes que nous croisons. C’est vraiment très bon, mais nous n’avons déjà plus faim à la fin de la première. Nous repartons du marché avec des gâteaux que Madame Hien nous offre au cas où nous ayons faim pendant notre voyage. Nous montons dans notre voiture avec chauffeur, repus, direction Cat Ba notre prochaine destination.

Je suis bien consciente que la majorité de cet article parle de nourriture ! C’est dire si la nourriture et les rencontres ont marqué notre visite de la ville. Nous avons été étonnés de la quantité de nourriture que les vietnamiens mangent alors qu’ils sont si minces… Nous n’avons clairement pas le même métabolisme ! En plus ils nous ont dit qu’ils n’aimaient pas trop se déplacer à pied ! Nous avons été excessivement bien accueillis, avons été invités à chaque repas et avons eu la chance d’apprendre beaucoup sur la culture vietnamienne et les vietnamiens en étant en immersion pendant ces quelques jours. On espère pouvoir rendre la pareille un jour !

 

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6 responses to “Good morning, Vietnam !”

  1. J ai eu des fous rires à la lecture de votre texte . Diane tu as parfaitement décrit l ambiance .

  2. C’est génial de vous suivre comme ça pas à pas avec cette foule de détails!
    Je mesure l’ampleur du travail que la tenue de ce blog vous impose ( surtout à Diane )
    Mille mercis de nous faire partager toutes ces découvertes et moments de joie.
    J’espère que vous n’oubliez pas de vous reposer!
    PS : Vous avez pris combien de kilos?
    Je vous embrasse fort
    Yolande

  3. C’est officiel je vais trouver un restaurent Vietnamien ce soir pour fêter cet article! Je mets une grosse coche sur le Vietnam pour mes prochains voyages!

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