L’Equateur est le grand loupé du voyage. En augmentant chaque fois le temps passé au Pérou on diminuait d’autant notre séjour dans ce pays. Lorsque nous y sommes arrivés, il ne nous restait plus qu’une semaine avant notre prochain vol. Le programme était chargé ! Mais les choses de la vie ont fait que nous n’avons visité que Cuenca, une très jolie ville située dans les montagnes à 2000 mètres d’altitude. Nous avons pu profiter de la ville et notamment du musée des cultures aborigènes où nous avons découvert que les peuples d’Equateur, de la préhistoire au XVè siècle, avaient une étrange passion pour les poteries zoomorphiques ou anthropomorphiques.

Cuenca a donc été la dernière étape de notre tour du monde. Nous avons ensuite passé 15 jours à New-York chez l’un de nos plus fidèles lecteurs. Nous nous y sommes forcément moins sentis “tourdumondistes” même si nous avons eu l’impression d’être complètement à côté de la plaque les premiers jours. Les découvertes furent différentes car nous connaissions déjà cette ville. Ce fut autre type de séjour, au chaud, dans des cafés, avec quelques-uns de nos amis les plus chers.

Nous aurons voyagé 10 mois. 10 mois où chaque jour fut une découverte. Nous ne savions pas ce que nous allions voir d’un jour sur l’autre. C’était simple, parfois difficile, nous n’étions pas tous les jours de bonne humeur ou en forme mais c’était magique, beau, intense et unique !

Au total nous aurons visité 15 pays en 303 jours et parcouru 73 852 kilomètres dont 55 557 en avion, 13 968 en bus, 4000 en camping-car, 122 en train (le grand perdant du voyage) et beaucoup plus en scooter.

On rentre enrichis de plusieurs cultures, traditions, croyances. On a le cœur plein des nouvelles rencontres que l’on a faites, les yeux gorgés des paysages sublimes que l’on a vus et le cerveau rempli de tout ce que l’on a appris. Nous revenons confiants pour l’avenir mais aussi soucieux car le monde est loin d’être vert partout. Nous sommes heureux de retrouver nos familles et nos amis et avons tout aussi hâte de ce qui nous attend en France. La seule chose qui nous fait peut-être un peu peur c’est que notre champ de vision ne soit plus limité par l’horizon mais par un écran…

Merci de nous avoir suivis !

Diane et Louis-Alban