Notre road trip en Nouvelle-Zélande : l’île du sud


Cet article ne peut commencer sans un hommage à Louis-Alban qui pendant presque un mois a sillonné les routes de NZ avec notre campervan de 7 mètres de long. Il a d’autant plus de mérite que je suis une bien piètre copilote. Vous vous souvenez certainement que je m’endors partout. Imaginez ce que ça donne dans un van bien assise au chaud… Endormissement quasi-instantané. C’est bien fait pour moi car l’un des intérêts de parcourir le pays en van est de pouvoir apprécier ses paysages magnifiques. J’en ai raté beaucoup. Tellement qu’au bout de quelques jours j’ai fini par demander à L-A de me réveiller si jamais la vue était belle !

Parlons justement des panoramas si variés de la Nouvelle-Zélande. On passe des forêts tropicales aux montagnes enneigées, des longues plages de sable fin à des glaciers millénaires. La diversité de la flore est incroyable. Il n’y a pas un jour où nous ne sommes pas émerveillés par ce qui nous entoure. C’est un peu le cas depuis le début de l’année, mais la nature est tellement majestueuse ici que tout est décuplé. Et elle est omniprésente. On dirait que les hommes s’adaptent à la nature et se contentent de graviter autour d’elle. Elle est d’ailleurs tellement importante que les douaniers à l’aéroport nettoient eux-mêmes les chaussures de trek des voyageurs avant de les laisser entrer dans le pays. Il ne s’agirait pas d’apporter des résidus d’un endroit moins bien que la NZ.

Nous ne les avons pas vus faire ce nettoyage car nous sommes arrivés à Christchurch le 24 juillet à 23h au lieu de 14h et sans nos bagages !

Notre vol de Bali étant en retard, nous avons raté notre correspondance pour Christchurch à Sydney. La compagnie aérienne nous enregistre sur un vol pour le soir même. Dans notre malheur tout relatif, nous gagnons une journée à Sydney. Nous avons tout juste le temps de nous rendre au port pour visiter l’opéra et ses alentours sous un soleil radieux. Nous adorons cette journée malgré une nuit secouée passée dans l’avion et les tracas d’un vol raté.

C’est donc en petit pull d’été que nous avons posé le pied sur le sol gelé du pays des kiwis. La température était de 2°C ce qui faisait une différence d’environ 30°C avec Bali !

Après un long moment au bureau des réclamations, nous prenons un taxi qui nous dépose dans un motel que nous avons été contraints de réserver car nous ne pouvions récupérer notre van aussi tard. Nous passons notre première nuit dans un cabanon avec un petit chauffage d’appoint et des bouillottes aux pieds ! Heureusement que la compagnie aérienne nous a donné un nécessaire de toilette chacun. Jusqu’à récupération de nos affaires, nos pyjamas seront siglés Quantas !

Nous prenons possession de notre camionnette le lendemain matin. C’est parti pour 23 jours de route ! Nous sommes tellement heureux d’être là que la perte de nos bagages n’entame pas notre bonne humeur. La compagnie nous les fera livrer où que nous soyons lorsqu’ils arriveront. Nous partons donc confiants et encore une fois tellement excités d’être en Nouvelle-Zélande ! A plus de 18 000 kilomètres de la France, de l’autre côté de la Terre, quasiment aux antipodes de chez nous !! C’est incroyable !

Notre road trip est le suivant (trajet en bleu, cliquez sur l’image pour l’agrandir):

Jour 1 – 25 juillet

Avant de partir, nous récupérons un chauffage d’appoint à l’agence de location et faisons l’acquisition de deux bouillotes, d’une couette supplémentaire et d’un thermos car dormir dans un van lorsqu’il fait environ 0 degrés nécessite un peu de matériel ! Nous dévalisons aussi un magasin de sport kiwi appelé Katmandhu. Polaires, manteaux et chaussettes en laine de mérinos sont plus que nécessaires et nous nous ferons un plaisir de demander aux compagnies aériennes et d’assurance de nous rembourser.

Direction le glacier Franz Josef en passant par une belle route traversant les montagnes appelée Arthur’s Pass. Bien sûr je n’ai pas apprécié le paysage mais Louis-Alban m’en fait une description détaillé une fois arrivés. Il a même la chance d’apercevoir des petits kiwis au bord de la route (l’oiseau, pas les fruits) et ce sera d’ailleurs la seule fois du voyage.

Notre premier dîner dans le van est composé de pâtes et nous fêtons le début de notre road trip avec une bonne bouteille de vin du pays ! Le chauffage est à fond, nous sommes dans un petit cocon !

Jour 2 – 26  juillet

Début de journée chargée, nous vidangeons les eaux usées du van. Nous devons le faire environ tous les 2 jours et on peut vous dire que ce n’est pas la partie la plus sympa du voyage ! Heureusement que Vic et Lisa, qui ont visité le pays en avril, nous ont conseillé d’acheter des gants car par vidange des eaux usées, j’entends aussi vidange des toilettes…

Après une marche jusqu’au glacier Franz Joseph, direction le glacier Fox où nous nous garons pour la nuit.

Jour 3 – 27 juillet

Balade sous la pluie autour du lac Matheson. La forêt humide qui borde le lac nous plonge dans l’univers de Jurassic Park. Mais pas de mauvaise surprise, les seuls animaux que nous croisons sont des petits oiseaux et un groupe de touristes chinois.

Direction Wanaka après 4 h de route dans le brouillard et la pluie. Le vent est parfois si fort que Louis-Alban doit se concentrer pour que le van ne dévie pas trop de la route. La météo n’enlève rien au paysage qui reste superbe et impressionnant. Nous croisons multitudes de cascades, forêts et lacs, longeons la mer et d’immenses montagnes.

Le soir, première folie du séjour : nous allons au ciné ! Mais ce n’est pas n’importe quel ciné. Nous nous asseyons dans de confortables canapés et nous pelotonnons dans un plaid pour regarder Mamma Mia Here We Go Again. A l’entracte, je cours acheter des cookies tous chauds que les employés viennent de cuisiner et que nous dégustons en regardant la deuxième partie du film !

A la sortie, nous ne pouvons manquer la pleine lune qui illumine les montagnes alentours dont les sommets enneigés se détachent d’un ciel étoilé magnifique. Ce fut une très belle soirée !

Jour 4 – 28 juillet

Double randonnée ce jour-là. De bon matin, nous grimpons en haut du mont Iron duquel nous pouvons admirer la ville et la campagne environnante.

Après une superbe route en van entourés de montagnes, nous rejoignons le Diamond Lake qui, comme son nom l’indique, a une forme de diamant et qui, à cette époque, est complètement gelé. Nous faisons une belle randonnée dans la montagne attenante et montons encore plus haut que le matin ce qui nous permet de jouir d’un panorama encore plus époustouflant !

 

Comme le dit si bien notre hymne national, le jour de gloire est enfin arrivé en ce 28 juillet 2018 lorsque nous récupérons nos bagages !

Enfin !

Nous serions bien restés plus longtemps à Wanaka mais nous partons le soir-même pour Queenstown où nous avons prévu de… skier !!

Jour 5/6 – 29/30 juillet

Nous choisissons la station The Remarkables qu’un bus rallie depuis Queenstown, la ville où nous avons garé le van. La veille nous avons loué skis, chaussures et pantalon dans un magasin où Jean, le cousin de Louis-Alban, a travaillé pendant quelques années. Nous ne pouvions pas aller là-bas sans lui demander conseil !

La station est minuscule ! Cela nous surprend beaucoup. Elle ne contient que 4 télésièges et une quinzaine de pistes. Nous apprendrons plus tard que c’est le cas dans toutes les stations de ski du pays. Ce n’est pas du tout comme nos immenses domaines skiables ! Néanmoins, les kiwis semblent pallier cela en faisant beaucoup de hors-piste. Ça n’est d’ailleurs plus trop du hors-piste et nous finissons par faire de même.

Le ciel est nuageux le premier jour et nous sommes accueillis à la sortie du bus par de gros flocons de neige. Un 29 juillet, ça fait bizarre !!! C’est encore plus étrange et tellement grisant lorsque nous chaussons nos skis… Il y a une semaine pile nous étions en train de surfer à Bali !!

La neige est bonne et le ciel se découvre au fur et à mesure. Nous sommes aux anges ! A 17 heures, à la sortie des pistes, nous fêtons cette journée avec un énorme burger réputé pour être le meilleur du monde.

Le lendemain est un lundi. La station est donc quasiment déserte et il n’y a aucun nuage à l’horizon. Le rêve ! Nous sommes euphoriques et avalons plusieurs fois les pistes de la station jusqu’à la fermeture ! Sur les bons conseils de Lisa, nous finissons la journée en savourant cette fois une glace artisanale au dulce de lece recouverte de chocolat au lait et d’amandes effilées en longeant le port de Queenstown. On ne va pas maigrir en NZ mais il est important goûter les spécialités locales !

Jour 7 – 31 juillet

Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin surtout quand elles n’étaient pas prévues dans le budget. Direction Te Anau en passant par la route de Glenorchy qui est censée être magnifique par beau temps. Comme il ne s’est pas décidé à venir, la route en question ne nous offre que brouillard et pluie.

Jour 8 – 1er août

Balade près de Te Anau en suivant un beau chemin de randonnée appelé Kepler Track qui doit nous amener à une plage avec un joli point de vue. Il est tard et nous pressons le pas pour ne pas que la nuit nous surprenne dans la forêt. La plage n’est pas incroyable et nous faisons connaissance avec les sandflies, ces moustiques du diable qui infestent la région. Leur piqûre démange pendant au moins 15 jours. Heureusement nous sommes en hiver et nous n’en croiserons que deux fois pendant notre séjour. Sur le chemin nous tombons sur un immense lac où des centaines de canards nagent et cancanent dans un brouhaha pas possible.

Jour 9/10 – 2/3 août

Après une journée off à attendre que les conditions météo s’améliorent, nous embarquons dans un mini bus le 3 août direction Milford Sound. Deux hongkongais, un français et deux couples d’australiens nous accompagnent. Notre chauffeur est plus bavard qu’une pie et nous décrit le paysage, nous raconte des anecdotes sans s’arrêter pendant les 3 heures de route qui nous séparent des fjords.

Nous nous arrêtons à plusieurs endroits intéressants sur le chemin et lors du dernier arrêt, avant de pénétrer dans le tunnel qui nous conduira à notre destination finale, nous découvrons un perroquet des montagnes sur le parking. Cet énorme poulet au bec crochu et aux longues griffes se dandine entre les voitures, monte sur les toits et il faut prendre garde à ne pas laisser les portes ouvertes pour éviter qu’il n’embarque ! C’est un animal curieux et avenant qui était autrefois chassé par les agriculteurs car son plat favori est le foie de mouton qu’il mange alors que la bête est paisiblement en train de paître. Il fait désormais partie des espèces protégées car en voie de disparition.

Nous sommes sans voix pendant la croisière dans Milford Sound. Le soleil nous réchauffe et un dauphin décide de nous accompagner pendant un petit moment. Le capitaine nous approche d’une première cascade qui forme un bel arc-en-ciel et dans lequel nous remplissons des verres d’eau pure et fraîche de la montagne que nous buvons aussitôt. La deuxième cascade est énorme et je me fais piéger sur le ponton lorsque le bateau s’en approche très près pour faire sentir à ceux qui le veulent la force des flots qui tombent dans le fjord. Je ne pensais pas que l’accès à l’intérieur du bateau allait être fermé à partir d’un certain moment et Louis-Alban filme la scène en rigolant bien au chaud dans la cabine. Heureusement j’ai un imperméable supplémentaire prêté par la compagnie ! Ce n’est pas le cas de deux membres de l’équipage qui, de leur plein gré et hilares, en tee-shirt et en short, se font littéralement tremper par les tonnes d’eau qui tombent.

Nous croisons aussi des otaries qui se prélassent au soleil sur des rochers et avons la chance d’en voir une pêcher, ou plutôt déchiqueter car elle n’a pas de bras, un poisson au milieu de l’eau.

La croisière se termine dans l’observatoire sous-marin du Milford Sound ouvert depuis 1995 et construit à Harrison Cove, la seule partie du fjord où l’on peut jeter l’ancre. Cet observatoire descend jusqu’à 100 mètres de profondeur et nous pouvons admirer du corail noir (qui est en fait blanc) qu’il est très rare de voir à si faible profondeur et de grosses étoiles de mer qui pour dévorer des moules en écartent les valves pour y introduire leur propre estomac et commencer à digérer l’animal avant de le ré ingurgiter (leur estomac) à la fin de leur repas… Charmant. Nous observons également des perches et des spottis qui sont des poissons qui naissent femelle et deviennent mâle une fois qu’ils atteignent 20 centimètres. Même après cette transformation, ils peuvent encore changer de sexe lorsqu’un genre fait défaut dans le banc. Nous sommes comme des enfants dans cette salle circulaire et on dirait parfois que les poissons nous dévisagent lorsque nous pressons nos têtes contre les vitres.

Jour 11 – 4 août

Direction Curio Bay réputée pour être un point d’observation des pingouins aux yeux jaunes, l’une des espèces les plus rares de pingouins au monde ! Cet endroit est également connu car il contient des fossiles de forêts de plusieurs millions d’années.

Nous nous postons sur la plage vers 16h et attendons deux bonnes heures dans le froid et la nuit qui tombe qu’un pingouin veuille bien se montrer. Il n’y a pas de barrière, pas de point d’observation mais si nous pouvons nous déplacer librement nous devons garder nos distances et ne pas faire de bruit pour ne pas effrayer les animaux. Au bout d’un moment, c’est l’effervescence à voix basse. Un pingouin vient de sortir de l’eau juste en face de nous ! Il nous voit, nous nous figeons, il commence à se diriger vers les talus qui bordent la plage avec une démarche lente et pataude qui nous fait sourire. La tête baissée comme s’il avait passé une mauvaise journée, il fait parfois de mignons petits sauts pour éviter des obstacles. Il se met à jaboter et un son identique émane des buissons à quelques mètres. Un autre pingouin en sort et ils passent un long moment à se regarder et discuter pendant que nous passons ce long moment à les contempler jusqu’à que nous n’y voyions plus rien et que nous ne sentions plus nos pieds !

Jour 12 – 5 août

Avant de quitter Curio Bay, nous nous baladons sur une plage voisine sous un beau soleil matinal. Nous ne voyons pas de nouveaux pingouins, ni les dauphins qui sont apparemment très nombreux à accompagner les surfeurs l’été mais faisons la rencontre d’Elie, un petit chien qui rend la vie dure aux mouettes !

Direction Nugget Point, un beau point de vue au niveau d’un phare en haut d’une falaise. L’endroit est appelé ainsi en raison de la forme des îlots en contrebas.

Notre destination finale pour la journée est Katiki où nous arrivons juste avant le coucher du soleil pour observer cette fois pas un mais six pingouins aux yeux jaunes qui se figent les ailes en arrière et le bec relevé dès qu’ils nous voient. Le couple qui vivait autrefois dans le phare de Katiki a développé cette colonie de pingouins et il est beaucoup plus facile d’en voir qu’à Curio Bay. Nous admirons aussi une colonie de phoques qui traînent leurs énormes corps de pierres en pierres et qui passent le plus clair de leur temps hors de l’eau affalés sur les rochers !

Jour 13 – 6 août

Passage sur la plage des Moeraki Boulders, ces cylindres de pierre disséminés au bord de l’eau. C’est beau et très mystérieux. Leur origine est encore sujette à débat. Il s’agirait:

  • A: d’œufs d’extraterrestres n’ayant pas survécu au climat terrestre
  • B: d’œufs de dinosaures inconnus
  • C: de fossiles ayant 60 millions d’années érodés par le sable
  • D: la réponse D

Nous nous rendons ensuite au glacier Tasman en passant par le magnifique lac Pukaki où Louis-Alban fait voler mochi et réalise de sublimes photos. Le glacier est tout petit et tout gris.

Jour 14 – 7 août

Une fois n’est pas coutume, nous petit-déjeunons dans un diner à Tekapo. Nous nous baladons autour du lac du même nom et, cela faisait longtemps, je m’étale dans la boue… Nous prenons ensuite la route pendant 6 longues heures.

Jour 15 – 8 août

Le réveil est de plus en plus difficile car notre lit est inconfortable et nous ne nous reposons pas vraiment la nuit. A Kaikoura, nous passons une bonne partie de la matinée à observer une colonie de phoques aux attitudes loufoques. La sortie baleine que nous avions prévue est annulée en raison de la houle et nous nous consolons avec un très bon fish&chips local. L’un des meilleurs que nous ayons mangé à ce jour. Le poisson ne pouvait pas être plus frais !

Jour 16 – 9 août

Sur la route vers le parc Abel Tasman, nous nous arrêtons à Cable Bay où nous déjeunons dehors puis posons nos coussins sur les galets pour une sieste bien méritée.

Jour 17 – 10 août

Abel Tasman est l’un des parcs les plus réputés de l’île du sud de la NZ. C’est notre dernier stop avant l’île du nord.

Nous faisons une belle balade en forêt et sur des plages qui doivent être très agréables l’été et prenons du temps pour observer les oiseaux dont un très curieux qui s’approche près de nous sans crainte ! Ça change des mouettes qui s’envolent dès qu’on les regarde.

 

Point de vue du conducteur :

Notre van est équipé de toilette/douche, d’une cuisine (3 brûleurs à gaz), d’un frigo qui s’est transformé en congélateur au bout du 2ème jour et d’un évier. Nous avons de l’eau douce mais devons remplir le réservoir d’eau douce et vider le réservoir d’eaux usées environ tous les deux jours. Il existe une cassette spéciale contenant les eaux usées des toilettes qui nécessite d’être vidée environ tous les 3 jours. En Nouvelle-Zélande, tout est fait pour les campings cars. Il existe d’innombrables stations publiques ou privées où il est possible de procéder à toutes ces vidanges. C’est un peu laborieux au début mais on s’y fait rapidement ! Le van fonctionne sur une batterie dont l’autonomie oscille entre 24h et 48h (cela n’alimente que le frigo et les lumières, pas les prises de courant). Pendant notre voyage, nous sommes allés tous les soirs dans des campings pour pouvoir nous brancher sur le réseau afin de pouvoir recharger nos appareils électroniques et brancher le chauffage. Le coin “salon” est composé de deux banquettes amovibles qui se transforment en lit le soir. Nous devons faire et défaire notre lit tous les jours, ce qui nous gonfle assez vite. Nous sommes toutefois très heureux de pouvoir faire les courses dans les supermarchés et nous préparer à manger. Pour la première fois depuis un bout de temps, nous avons un semblant de chez nous, et ça nous fait du bien ! La conduite à gauche et le volant à droite sont un challenge au départ mais les routes sont bien plus agréables qu’en Asie et la vitesse est limitée à 100km/h !

 

,

3 responses to “Notre road trip en Nouvelle-Zélande : l’île du sud”

  1. Incroyable ce pays
    Je ne l aurais jamais cru et bravo pour avoir eu l excellente idée de vous y arrêter
    Effet réussi vous nous donnez envie d’y aller

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *